Est-ce que je me donne le droit à la guérison ?
Est-ce que je peux affirmer que je ne vais pas mourir d’une maladie du cœur?
La médecine me donnait six mois à vivre il y a bientôt de ça deux ans.
Je suis toujours parmi vous, ma santé est stable et je me sens plus vivant que jamais.
Pourquoi cette croyance que mon sursis doit venir d’autrui?
Que seuls ceux qui m’ont condamné ont le droit de véto sur ma maladie?
Qui sont ces gens à qui j’ai cédé tout mon pouvoir, celui de ma santé, de ma vie?
J’attends quoi? Que la médecine m’avoue qu’elle puisse s’être trompé?
Ou que la vie me prouve qu’elle est mystérieuse, imprévisible et même magique?
Lors de mon dernier rendez-vous avec mon médecin, j’ai ressenti un certain malaise de sa part, une gêne. Les rôles de pouvoir semblaient s’être inversés, je le sentais à la limite nerveux de me rencontrer.
Cet homme constate très bien que ma santé ne se détériore pas et que mes résultats sanguins son relativement bons. Il constate que j’ai encore très bonne mine, pour un condamné à mort. Le sujet en est devenu tabou, jamais un mot à propos de l’amyloïde du cœur.
Le jour où les médecins m’ont annoncé que j’allais mourir, ils étaient tous assis là devant moi. Chacun était convaincu du traitement à suivre et de l’ordre dans lequel il fallait procéder.
Je n’avais pas un mot à dire, personne ne m’a demandé mon avis.
Mon docteur sait très bien que si j’avais accepté les traitements de chimiothérapie alors fortement proposés par lui et ses collègues cardiologues, je ne serais pas là assis dans son cabinet à lui faire face. La chimiothérapie est le seul traitement trouvé à ce jour pour ralentir la progression d’une amyloïdose, le tout en attente d’une transplantation cardiaque. Une opération qui, dans mon cas, n’aurait eu que 15% de chances de réussite, selon les statistiques.
J’ai refusé tout traitement!
La consternation sur leurs visages en disait long, l’air était à couper au couteau. Ils croyaient tous avoir mal entendu, où plutôt que c’était moi qui avais mal entendu.
« Vous n’avez pas le choix, sinon vous allez mourir! »
Ma réponse fut claire : « Oui! J’ai le choix, le droit de choisir, c’est mon corps, c’est ma vie à moi! » Je me réappropriais ce que j’avais cédé depuis les tout débuts de la maladie. Jamais, dans le passé, l’univers, mon intuition, la vie ou Dieu ne m’avait confirmé si puissamment que le choix était mien et qu’il était sans équivoque le bon.
Un sentiment de paix intérieur m’a soudainement envahi et immédiatement j’ai ressenti que quoi qu’il m’arrive, je faisais le bon choix. Cela revient encore et toujours à reprendre entière responsabilité pour notre santé.
Pendant près de 20 ans, j’ai délaissé et placé tout mon pouvoir entre les mains de la médecine et de différents thérapeutes. Je n’envisageais pas pouvoir détenir en moi les capacités de guérison. Je cherchais partout les réponses à mon mal, sauf en moi!
C’est notre pouvoir, la guérison nous appartient, personne ne peut choisir de guérir à notre place. Médecins, chirurgiens, naturopathes, chiropraticiens, ostéopathes, massothérapeutes, nutritionnistes, maîtres reïki ou autres… aucun d’entre eux ne peut nous guérir ou choisir pour nous.
Attention, je ne dis surtout pas que les médecins et les thérapeutes n’ont pas l’intention de guérison et qu’ils ne peuvent pas nous aider, soulager et nous guider vers la guérison. Au contraire, je suis extrêmement reconnaissant envers tous les thérapeutes qui ont partagé leurs connaissances à travers les années pour me venir en aide.
Ma qualité de vie et ma santé ont grandement été améliorées par les chirurgies à mes articulations. Sans l’expertise et toute l’énergie déployée par mes chirurgiens orthopédiques, il y a déjà longtemps que j’aurais perdu l’usage de mes jambes.
J’ai reçu aide et guidance de plusieurs thérapeutes en médecine alternative qui ont su semer en moi l’ouverture au changement. Je dis seulement que c’est nous qui possédons le choix de guérir. Et cela, peu importe les traitements ou le chemin choisi pour y arriver.
Il faut comprendre, ou plutôt se rappeler, que nous seuls possédons la réponse à nos afflictions. Je suis à l’écoute de mes intuitions, elles me guident et me permettent de faire les bons choix pour me soigner.
Notre corps nous communique ses besoins à travers les sensations, comme la faim, la soif, la fatigue, la douleur, l’inflammation, la fièvre etc. Les symptômes d’une maladie sont les cris d’alarme de notre corps. L’apparition des premiers symptômes n’est pas le début de la maladie, mais plutôt le début de la fin!
Notre corps est malade depuis déjà très longtemps avant que l’arthrite, l’arthrose ou les rhumatismes se manifestent dans nos articulations. Peu importe la maladie, on ne se réveille pas soudainement un matin diabétique ou atteint d’un cancer. Notre corps nous communique depuis déjà longtemps que nous sommes trop stressé, que nous ne faisons pas assez d’exercice physique.
Que nous buvons trop et que nous aurions dû cesser de fumer depuis déjà longtemps. Que nous avons un surplus de poids et que nous devrions apporter des changements à notre alimentation.
Nous savons tous instinctivement ce qui est bon ou mauvais pour notre santé. L’ADN de nos cellules est programmé et aspire sans relâche à guérir et retrouver la santé parfaite. Soyez à l’écoute de votre être, cessez de faire l’oreille sourde.
Il y a une raison, une logique et un message important qui résident dans la maladie et ses épreuves. Pendant trop longtemps, j’ai cru ne pas avoir le droit de guérir par choix. J’ai cru que seuls les médecins possédaient la légitimité de confirmer ma guérison.
Si je prends un médicament prescrit, c’est moi qui choisit de le prendre ou non. Personne ne m’oblige à subir une autre chirurgie à la hanche, le choix me revient entièrement. Aujourd’hui, j’ai complètement repris mon pouvoir et j’affirme haut et fort que je suis guéri!
C’est par amour qu’univers, âme et corps choisissent de communiquer avec nous sous la forme de la maladie. La maladie est le choix de dernier recours pour le corps…soyez à l’écoute, à l’écoute de vous!
Parce que notre corps est auto-guérisseur, et qu’à lui seul il sait exactement comment retrouver l’équilibre et la santé parfaite. Mais la guérison, la vraie guérison, est celle qui franchit le corps physique. Ne pas guérir physiquement de la maladie, et même en mourir, n’est pas un échec.
Si, à travers la maladie, nous avons appris à nous aimer à nous accepter pour qui nous sommes; Si, à travers les épreuves de la maladie, nous avons appris à être en paix avec notre destin et à ressentir l’unité avec tous, avec le tout;
Voilà la vraie guérison.
La maladie m’a ouvert les yeux, elle m’a reconnecté avec le divin, avec l’univers. Elle m’a enlevé la peur de mourir et surtout la peur de vivre! La maladie m’a libéré et amené à vivre à un niveau de conscience dont je n’aurais jamais soupçonner l’existence.
J’ai compris que je ne suis pas malade et que je ne peux pas mourir, parce que je suis énergie et donc éternel. Je crois aussi que, à un certain niveau, à partir d’une autre dimension, nous choisissons nos incarnations. Inconsciemment, à partir du monde spirituel, nous choisissons de vivre ces expériences dans ce monde physique, parce qu’elles sont nécessaires à notre évolution.
Carl Gustav Jung a écrit » nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, la maladie est là pour nous guérir ».
Nous sommes des êtres célestes d’une perfection absolue et inimaginable.
Des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine.
Ayez confiance et ne doutez plus de cette puissance, de cette divinité qui nous habite.
Nous sommes déjà guéri de tout mal.
Amen.